Vous ne connaissez pas la SEAT Mii? Rassurez-vous, vous n’êtes pas les seuls! Très proche cousine des VW up! et Skoda Citigo, la Mii est la moins vendue des trois. Il faut dire qu’esthétiquement, elle est loin de déclencher le coup de foudre. Citadine, la Mii s’adresse en priorité à la clientèle féminine. C’est pourquoi SEAT a décidé de s’associer avec le groupe L’Oréal et profiter du lancement de la nouvelle gamme de vernis à ongles “ColorShow” de la filiale Maybelline pour lancer une série spéciale du même nom. Comme l’explique David Gendry, Directeur Marketing de SEAT France à nos amis de L’Argus, “Nous (SEAT) cosignons la publicité afférente à l’offre avec l’Oréal en ayant pris soin de sortir des codes automobiles. C’est le nom de la couleur du vernis qui fait le lien”. SEAT veut ainsi placer sa Mii comme icône de mode durant cet été et en vendre 250 exemplaires. La Mii arbore également les stickers qui vont bien, des rétros blancs, une sellerie inédite et plus d’équipements. Le hic? Pour une série spéciale basée sur la couleur, SEAT n’a pas jugé bon de lancer une palette de couleurs inédite un peu plus attrayante : ce sont donc le rouge, le noir et le bleu déjà au catalogue qui s’y colle! Bref, celle qui met en avant son côté fashion dans les pubs mettant en scène les vernis de la célèbre marque n’offre pas grand chose de plus qu’une Mii classique. SEAT s’associe rarement avec des marques connues de tous pour faire des séries spéciales et le moins que l’on puisse dire, c’est que le constructeur ferait mieux de s’abstenir. La Mii est une bonne citadine mais l’appellation “ColorShow by Maybelline” usurpe quelque peu ce patronyme. Surprenant que l’Oréal est accepté de s’associer à cela et n’est pas exigé un peu plus d’exclusivité! Enfin bon, ça fera vendre du vernis car un coffret est offert à chaque achat! Hormis quelques prints, une PLV spécifique sera présente en concession, histoire d’égayer les halls tandis qu’un roadshow avec un bar à ongles mobile se baladera en France jusqu’au mois de juillet…
Via SEAT, l’Argus.
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