La mairie de Paris et le groupe Bolloré avaient sans doute tout prévu…sauf ça! En effet, il n’est pas question d’insuccès, de dégradations des utilisateurs, de la fiabilité des véhicules… non, ce qui coince avec le service d’auto-partage Autolib… c’est le nom! Europcar a lancé il y a quelques années un service baptise “AutoLiberté. Alors forcément, du côté du loueur, on a toussé lorsque Autolib’ est arrivé. Si, en première instance, la justice avait donné raison à la Ville de Paris, la Cour d’Appel a contredit la première décision et juge la marque Autolib’ trop proche du service AutoLiberté mis en place par Europcar!
Se disant dans un communiqué “convaincue” qu'”il n’y a aucune confusion possible” entre les marques Autoliberté et Autolib’, déclinaison du Vélib’, la Ville examine toutes les procédures d’urgences possibles pour que le service public d’Autolib’ ne subisse pas d’entraves majeures”… sinon, c’est le changement de nom sous un mois! Du côté de Bolloré, on confie que le nom a été concédé par la Ville de Paris et que ce sera à elle d’assumer l’ensemble des frais inhérents au changement de nom si tel doit être le cas. Europcar n’a pas souhaité commenté cette affaire.
On pourra s’étonner tout de même de la réaction tardive du loueur mais aussi du fait que Bolloré et la Ville de Paris n’aient pas mieux sécurisé le nom de leur service. Voilà tout de même qui devrait assurer un joli coup de pub involontaire à Autolib’!
Via France 3, Ville de Paris.
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