Le “petit” constructeur de véhicules électriques devenu le modèle des constructeurs historiques n’en finit plus de souffler le chaud et le froid. D’un côté, Tesla a bouclé en 2022 une année record en livrant 1,3 millions de voitures. De l’autre, l’action a dévissé de 65%. Synonyme du disrupteur devenu presque comme les autres, Tesla a même fait des promos en fin d’année pour écouler sa production, comme on en a parlé sur Linkedin. Surtout, Tesla est désormais concerné par les mêmes problèmes que les acteurs plus importants.
Quelques omissions… et une condamnation
Ainsi, on a toujours connu la marque très avare en information concernant la capacité de ses batteries ou leur autonomie. Voilà qui n’a pas plu à la KFTC, l’équivalent sud-coréen de Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes. Après avoir annoncé début 2022 mener une enquête concernant les communications faites par Tesla, l’instance avait porté plainte contre le constructeur, indiquant qu’il omettait sciemment de préciser que l’autonomie de ses véhicules peut chuter de 50% par temps froid. Ou encore de préciser, dans des publicités diffusées en ligne, que “la vitesse de charge varie de façon significative selon le type de chargeur, la température extérieure et le niveau de charge de la batterie“. Tesla vient donc d’être condamné à une amende de 2,2 millions de dollars pour publicité mensongère.
Si l’entreprise américaine n’a fait aucun commentaire, elle a toutefois été réactive, ayant d’ores et déjà apporté les correctifs nécessaires sur son site internet. La Corée du Sud est très stricte en matière d’information du consommateur. L’an passé, c’est Mercedes qui avait écopé d’une amende de plus de 16 millions de dollars pour publicité mensongère liée aux émissions de gaz de ses véhicules de tourisme diesel.
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