L’édition 2020 du Salon de Genève a dû être annulée en dernière minute, peu de temps avant son ouverture, pour cause de pandémie. Si les organisateurs s’étaient initialement montrés confiants quant à une édition en 2021, ils viennent d’annoncer qu’elle n’aurait finalement pas lieu. En cause : le contexte bien sûr, une situation financière compliquée suite à l’absence de revenus générés en 2020. Ainsi qu’une volonté des exposants de sécher une éventuelle édition 2021.
Si ces événements étaient déjà très fragilisés, c’est cette fois le salon européen le moins déserté jusqu’à présent qui pâtit de la situation économique incertaine pour les constructeurs qui ont du mal à rentabiliser leur présence. D’autant que les investissements impliqués par les normes de pollution ou encore la voiture autonomes exigent une gestion comptable exemplaire. Et qu’il va falloir par-dessus cela amortir plusieurs semaines d’absence de vente à cause du coronavirus.
La Fondation organisatrice, fragilisée, a annoncé mettre en vente les droits d’organisation du salon mais se veut cependant optimiste en annonçant un retour du célèbre GIMS en 2022. Ce qui va aussi sans doute leur laisser l’opportunité de revoir le modèle économique. Mais aussi le format, afin de convaincre les constructeurs qui misent de plus en plus sur des événements qui leur sont purement dédiés. Ou innovent tel que VW l’a fait avec un salon… virtuel!
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